Possibilité de réservation par téléphone : 418 662-6935

Dates d’ouverture: 05 juin au 04 septembre 2024

Exposition permanente 


Venez vivre l'expérience de ce qu'était un poste de traite à l'époque de la Nouvelle-France ou sous les Britanniques après la Conquête. Leurs journées quotidiennes, le contact avec les Premières Nations, les échanges commerciaux et plus encore.

On y traite aussi:

  • Le tabac
  • Les pipes
  • Les couvertures
  • Les outils en fer
  • Le feu et l'usage du batte-feu
  • Le sel et la nourriture échangée
  • L'alcool
  • Et quelques autres surprises

Expositions temporaires:


Contrairement à l'exposition permanente, qui devrait rester à long terme, ces expositions temporaires peuvent être remplacées, occasionnellement (aux 2 à 3 ans), une ou deux à la fois, selon les besoins. Ils y restent tant que l'intérêt des usagers persiste. Nous avons, pour le commerce des fourrures 5 expositions temporaires et bientôt 6:

1- Les compagnies de commerce:

    Vous saviez qu'il y a eu 4 pays qui se sont compétitionnés pour le commerce des fourrures en Amérique du Nord, il s'agit: de la France, suivie de l'Angleterre, ensuite des Provinces-Unies et finalement de la Suède. On pratique à ce moment, comme courant de pensée économique européen, le mercantilisme.  Il consiste à permettre au roi, dont sa puissance est liée à sa possession d'or et à la collecte des impôts, de s'appuyer sur la classe des marchands pour accroitre cette puissance. Il favorise alors l'essor industriel et commercial national afin de pouvoir échanger les produits résultants, pour des produits de plus grande valeur avec l'extérieur du pays. Le commerce extérieur à cette époque se fait entre autres avec le Nouveau Monde et le commerce des fourrures en est un.

    Le roi va alors favoriser des compagnies à chartes, en leurs octroyant un monopole, afin de les protéger de toutes concurrences. En contrepartie, ces compagnies auront des obligations, dont entre autres d'assurer la colonisation et de donner un pourcentage des recettes pour le royaume. Ce monopole peut être retiré en tout moment, selon les clauses du contrat, si ces obligations ne sont pas respectées. Venez-en apprendre sur ces compagnies de commerce, comment elles ont fait profiter la métropole et comment elles ont façonné à leurs façons le Canada actuel.

2- Les explorateurs et les territoires de commerce des fourrures:

     Ces compagnies de commerce ont pu exercer leurs pouvoirs sur des territoires qui ont été réquisitionnés par leurs royaumes correspondants. Ces derniers devront, pour les maintenir les défendre et d'ailleurs nous parlerons des principales guerres intercoloniales. Mais comment ces territoires ont-ils été attribués? Ils ont évidemment évolués dans le temps et c'est grâce à des explorateurs, envoyé par le roi, qu'ils ont découverts de nouveaux lieux ayant un potentiel de commerce. Vous verrez que la découverte d'un cours d'eau majeur, associé à son bassin versant va ainsi délimiter un territoire. C'est ainsi que se sont érigé la Nouvelle-France, la Nouvelle-Angleterre, la Nouvelle-Néerlande et la Nouvelle-Suède. Dans cette exposition vous verrez pourquoi la Nouvelle-France a été privilégiée dès le départ, et pourquoi les explorateurs ont décidé d'entrer profondément dans les terres pour assurer ce commerce si lucratif.

3- La chasse et la trappe:

    Les Premières Nations font de la chasse et de la trappe depuis des millénaires pour assurer leurs subsistances. N'ayant pas la technologie du fer, les pièges étaient construits avec des produits issus de la forêt. Cette exposition va présenter quelques pièges naturels et très ingénieux au moment de la période de contact. Plusieurs nous proviennent du très populaire Paul Provencher, qui a été en contact étroit avec les Premières Nations. 

4- Les fourrures de castors, les peaux et les pelleteries:

    Cet atelier est très populaire car elle permet de se familiariser avec les fourrures de castor, les peaux et les pelleteries. On y parle de la transformation avant qu'elles se rendent à Paris. Vous verrez les différences avec les fourrures de castor gras et du castor sec, de l'utilisation des glandes de castoréum, de l'utilisation des futs. Vous pouvez apprécier ces différentes peaux et fourrures en pouvant les toucher. Ensuite est discuté comment elles seront transformées à Paris.

    On en profite aussi pour parler des raisons qui ont expliqué cet engouement pour le castor canadien. On développe aussi le thème sur les chapeaux, l'habillement et les fameuses lois somptuaires pour protéger l'image de la noblesse devant l'essor de ces bourgeois marchands.

5- Le coureur des bois:

   Dans cette exposition tout est discuté sur le coureur des bois. Vous saviez que c'était un travail illégal, et que malgré tout environ 10% des hommes canadiens-français le pratiquaient. Par contre plus on s'enfonçait sur le territoire, plus on l'acceptait et il devient le "voyageur". Il y en a qui seront plus connus que d'autres, citons par exemple Pierre-Esprit Radisson et Médard Chouart Desgroseillers. Ils sont à l'origine du métissage et connaissent donc souvent très bien les langues algonquienne et iroqoïenne.

   Nous traitons de son habillement, ce qu'il garde de son habillement français mais celui qu'il adopte des Premières Nations. Et une particularité très canadienne, la ceinture fléchée, qui va d'ailleurs être adoptée par les Premières Nations. Nous parlons aussi de ce qu'il transporte comme aliment de subsistance, malgré qu'il chasse à cet effet et ce qu'il transporte pour l'échange. Car n'oublions pas qu'il ne trappe pas mais échange les peaux contre du matériel européen. Savez-vous ce qu'est le batte-feu, les trois soeurs et le pemmican? Tous des sujets à découvrir en supplément. Nous terminons en parlant de ses moyens de transport tels le canot, les raquettes, les skis et les traineaux. 

6- BIENTÔT- Les armes de traite et les guerres franco-iroquoises

   Pour environ la mi-juillet, un nouveau module est en cours soit les armes de traite et les guerres franco-iroquoises. Le commerce des fourrures va amener une problématique non prévue par les Européens soit la compétition entre les Premières Nations pour les territoires de commerce. Nous avons tous vu une fresque de Champlain avec son arquebuse dans la région du lac portant son nom, tuer 2 chefs iroquois et en blesser un autre mortellement. Il gagnera deux autres batailles dans les années suivantes. Mais ensuite, les Cinq Nations iroquoiennes vont aller s'approvisionner chez les néerlandais en fusils et munitions ce qui amènera les fameuses guerres franco-iroquoises qui vont durer 100 ans, avec un répit de 20 ans sous Louis XIV. C'est de ces conflits, liés au commerce des fourrures et la compétitivité résultante, que l'on va parler, ce qui a été aussi nommé les "Guerres du Castor".

   Et nous profiterons de cette occasion pour parler des armes de traite qu'elles soient françaises, anglaises ou néerlandaises. Seront aussi démystifiées les arquebuses, les mousquets et plus encore. Vous saviez que les Français vendaient des armes qu'aux Premières Nations ayant été évangélisés, donc ayant sa bague du Jésuite! Y avait-il un marché clandestin? Voici tout ce qui sera discuté. Bonne visite!!!

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